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Le grand Barnum, lecture d’été….

  • Photo du rédacteur: Jean Peup
    Jean Peup
  • 23 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 juil.

Il y a fort longtemps…, j’ai pu participer aux jeux olympiques d’Albertville.


Mes qualités physiques exceptionnelles n'y sont pour rien… :-) , mais plutôt en tant que salarié d’une société bien connue de logistique, Fedex, car nous avions ouvert un petit bureau sur place pour l’occasion dont j’avais la responsabilité.

Dieu merci, j’étais jeune à l’époque...


J’avais alors pu vivre de l’intérieur l’énormité d’une telle organisation et surtout l’effervescence survoltée permanente qui y régnait.


Le nombre de personnes impliquées, les moyens colossaux engagés par les pouvoirs publics et les sociétés privées, Françaises ou venues du monde entier, tous travaillant ensemble, c’était prodigieux.

J’imagine ce que cela a été pour les JO de Paris.

Depuis, j’ai toujours été très admiratif de ces organisations évènementielles.


D’ailleurs, bien plus tard, je me suis retrouvé totalement involontairement au milieu de l’une d’elle.

Laissez-moi vous raconter :


Sur l’aéroport de Dakar, stationnés dans la pénombre, se trouvaient AIR FORCE 1, AIR FORCE 2, et quelques avions militaires Américains tous d’une taille démesurée…


Très rapidement, j’appris que Barack Obama venait d’arriver quelques heures avant moi pour une visite officielle au Sénégal. Mais comment cette information avait pu m’échapper ?... bref…


Je constatais rapidement l’ampleur délirante de l’organisation d’un déplacement en Afrique d’un président Américain.

C’est bien simple, le Sénégal avait donné les clés de sa capitale aux Américains.

Aucun militaire Sénégalais ne devait être armé sur le périmètre géographique ou pouvait passer Barack Obama !

A cette époque beaucoup avaient été très étonnés de cette décision totalement inconcevable qui avait fuité dans la presse locale.

Je ne suis pas sûr que ce soit arrivé une nouvelle fois ailleurs depuis.


Les rues du centre de la capitale avaient été vidées des voitures qui jonchaient habituellement les trottoirs.

Tous les hôtels dignes de ce nom étaient remplis d’agents Américains.

2 navires de guerre US croisaient à quelques centaines de mètres de la côte.

1 avion radar US survolait en continue l’endroit. Des véhicules blindés US sillonnaient la ville.

Et certainement une multitude d’autres choses moins avouables. On était pas en guerre mais ça pouvait y ressembler.


Bref ce n’était pas trop le moment de jouer au petit rigolo…et donnait très envie d’être ailleurs, car l’atmosphère était vraiment tendue.

Les moyens mis en place semblaient sans limites.


Barack Obama dû écourter son séjour (en maintenant sa visite de l’ile de Goré) pour se rendre précipitamment en Afrique du Sud espérant voir Nelson Mandela avant sa mort, ce qu’il ne réussit pas à faire.


1 jour après son départ, la vie normale reprenait son cours…la chape de plomb qui pesait sur la ville avait soudainement disparu.


Dans l’avion du retour, je songeais très admiratif et envieux aux responsables de ce barnum, quel travail et niveau de responsabilité extraordinaire pensais-je.


D'ailleurs, à propos de barnum, le Tour de France est passé ici. Je vous ai mis en fichier ci-dessous les chiffres clés, cela vaut le coup.


Une organisation remarquable qui n’empêche pas certains spectateurs présents depuis 2 jours au bord d’une route que j’emprunte, certains d’avoir trouvé le bon spot avant les autres, de s’installer… sur la mauvaise route… 😊 


Bon été à toutes et tous !



 
 
 

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